Suivi des plantations / Préconisations d’entretien / Entretien des ZRV

Pourquoi ? Les exploitants des aménagements ne sont pas forcément formés à l’entretien et/ou suivi des végétaux nouvellement implantés.
Afin de répondre aux objectifs imposés et de maintenir la qualité physico-chimique de l’eau, les zones de rejets végétalisées ont par exemple besoin d’être entretenues régulièrement : faucardage des végétaux de berges, enlèvement des hydrophytes* (lentilles d’eau, fougères d’eau). Ceci nécessite donc une surveillance et observation consciencieuse de l’aménagement.

Comment ? Nous garantissons la reprise de nos végétaux sur milieu récepteur si et seulement si les exploitants suivent nos préconisations et conseils adaptés (stress hydrique, prédation animale).
Nous pouvons à la demande du personnel exploitant venir visiter le site et établir une méthodologie de suivi.

Quelques cas concrets

1.Entretien de la Zone Libellule de Saint-Just( 34)

Nous sommes intervenus en octobre 2016 sur le site pilote de la Lyonnaise des Eaux (Suez), la Zone Libellule de Saint-Just (34). Nous avons pu, sur une semaine:

  • faucarder les berges de l’ensemble de la zone soit 2000 mètres linéaires tout en conservant intact des îlots végétatifs
  • reprofiler le réseau anastomosé (delta)
  • exporter la biomasse végétale (70 m3) du site

Nous avons dans le cadre de cette intervention agrandi notre parc matériel en nous dotant d’un taille-haie hydraulique sur mini-pelle et d’un godet faucardeur.

2. Entretien de la Zone de Rejet d’Aix en Provence (13)

Un mois après notre intervention sur Saint-Just, nous avons faucardé la Zone de Rejet d’Aix en Provence

3. Arrachage de la jussie sur la Zone Libellule de Marcheprime (33) 

La jussie (Ludwigia grandiflora) est une espèce végétale invasive qui, de par son développement rapide, entre directement en compétition avec les espèces locales. Plusieurs méthodes de luttes existent. La lutte mécanique est privilégiée sur des grandes surfaces mais présentent l’inconvénient majeur de laisser à la surface de l’eau des boutures qui, non ramassées manuellement, se développeront rapidement.

Dans le cas de Marcheprime (33), nous avons privilégié l’arrachage manuel (travail plus précis). Les débris végétaux ont ensuite été entreposés dans des sacs aérés à proximité du site.